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Dans son livre Minima moralia, Adorno se livre à une analyse très critique sur le pays qui l’accueille.
Avec la froideur nécessaire de l’observateur méticuleux les réflexions qu’il retire de son vécu nous renvoient une image sans fard de notre « vie mutilée » orpheline d’une quelconque rêverie .
Dans la nouvelle Gradiva, Norbert Hanold, jeune archéologue, se refuse à la moindre vie en société. Il préfère se plonger dans le monde antique à la poursuite d’une femme aperçue dans un rêve lors de l’éruption du Vésuve en 79 et qu’il reconnaît comme étant l’incarnation de celle représentée sur un ancien bas-relief. Mû de manière inconsciente par le souvenir obsédant de cette pompéienne, il va, par le détour de cette « vie rêvée », finir par trouver un véritable amour et porter un regard enfin apaisé sur ses semblables.
Pour autant, bien que très éloignés l’un de l’autre, ces textes témoignent de ce qui finalement nous rattache au monde.
Adulte 3 €
