Diaporama vidéo de légendes autour du pays d’Annot : Les Fées de St Benoit, les jeteurs de sort d’Ubraye et du Touyet, la vouivre du lac de Lignin, présenté par Jean-Louis Damon, suivi d’un échange.
La vouivre du Lac de Lignin
Une légende médiévale de la haute vallée du Coulomp a généré pour Annot et Entrevaux, un pèlerinage inouï et romanesque du 16ème au 19ème siècle ; ce pèlerinage de trois jours de plusieurs centaines de paroissiens était gouverné par l’évêque de Glandèves.
Au-dessus des sources impétueuses du Coulomp et du village d’Aurent, se trouve le plateau du Lignin, occupé par deux lacs, dominé par le géant montagnard du pays d’Annot, le Grand Coyer à 2700m. Dans cette lande mystérieuse règne un animal épouvantable qui est la maître des orages les plus épouvantables de nos vallées. Vous l’allez démasquer dans cette vidéo.
Les Fées de St Benoît
La communauté de Saint Benoît, sans doute des plus anciennes du « Pays d’Annot » remonte à la période néolithique, soit 10000 ans avant notre ère. Ses fameuses grottes étaient déjà peuplées par une tribu venue de Ligurie.
De nombreux ligures ont émigré dans toute la Provence, surtout dans l’arrière pays. Leur caractère, d’après d’anciens récits, semble guerrier et dominateur. Ils ont trouvé ici des grottes naturelles très grandes, occupées sans doute par des animaux sauvages.
Ce vaillant passé de Saint Benoît permit un essor agricole et artisanal à la fin du moyen-âge. La culture de la vigne se développa, ainsi que celle du lin et dans les vallons humides, celle du chanvre, où des bassins à rouir décomposaient les tiges coupées. Cette macération permettait de séparer l’enveloppe de la fibre, qui est la matière noble de ces plantes. C’est alors que le lin et le chanvre étaient broyés, puis peignés, filés et par la suite, tissés. L’exploitation de ces deux plantes permit rapidement l’installation d’une importante manufacture de tissage de toile de lin et de chanvre pour les draps et les serviettes de maison.
Une antique légende conte que quelques fées locales dirigeaient d’une main de fer cette industrie, grâce à un occulte mystère !
Un Sant Benechan voulut un jour découvrir le secret des Fées ! Très mal lui en prit et vous découvrirez pourquoi !
Les jeteurs de sort de Braux, d’Ubraye et du Touyet
Depuis le haut moyen âge, ces trois communautés se partageaient l’essentiel des sciences occultes et magiques.
À Braux, Madame Grac, fixant la flamme de la bougie, fut péremptoire : « Un livre terrifiant sur les sortilèges circulait depuis des siècles dans nos vallées. Il était vendu par le colporteur : Les secrets merveilleux de la magie naturelle du Petit Albert. Ce livre était alors dans ma famille, en 1895, j’avais vingt ans.
Mon voisin fut enmasqué par un sorcier ; il avait eu toute la nuit sur la place le tremoulun . Le matin, le curé de Braux lui avait levé le sortilège, avec la croix ! Un sorcier d’Ubraye vint chercher le livre, car il en avait besoin ! »
Une histoire fantastique d’un banquet dans la forêt du Touyet est alors conté ainsi que son effrayante apothéose.
Free of charge.